mardi 29 novembre 2011
dimanche 27 novembre 2011
dimanche 6 novembre 2011
Symphonie nº 5 en do dièse mineur de Gustav Mahler
Nous avons analysé et écouté cette symphonie Dimanche le 6 novemvre 2011.
Référence : Wikipedia
Gustav Mahler, né à Kaliště une municipalité du district Pelhřimov dans la région de Vysočina en République tchèque qui était à l’époque dans l'Empire d'Autriche, le 7 juillet 1860. Il est mort à Vienne le 18 mai 1911. C’est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre autrichien. Plus célèbre en son temps comme chef d’orchestre, son nom reste attaché aujourd’hui à son œuvre de compositeur dont la dimension orchestrale et l'originalité musicale jettent un pont entre la fin du XIXe siècle et la période moderne. Il a écrit dix symphonies et plusieurs cycles de lieder.
Symphonie nº 5 en do dièse mineur
La Symphonie nº 5 en do dièse mineur de Gustav Mahler a été composée entre 1901 et 1903. Elle est contemporaine notamment de 3 des Kindertotenlieder et partage le même caractère funèbre, peut être en rapport avec les graves problèmes de santé du musicien (hémorragie intestinale début 1901). La partition fut ensuite révisée à plusieurs reprises, la dernière étant de 1911. La première eut lieu cependant à Cologne le 18 octobre 1904 avec un succès très mitigé.
Les cinq mouvements sont :
- Trauermarsch. In gemessenem Schritt. Streng. Wie ein Kondukt
- Stürmisch bewegt. Mit größter Vehemenz
- Scherzo. Kräftig, nicht zu schnell
- Adagietto. Sehr langsam
- Rondo-Finale. Allegro — Allegro giocoso. Frisch
· Création: le 18 octobre 1904 par l'Orchestre Philharmonique de Cologne, sous la direction du compositeur
· Effectif orchestral : 4 flûtes, 3 hautbois, 3 clarinettes, 3 bassons ; 6 cors, 4 trompettes, 3 trombones, 1 tuba ; timbales, percussions, glockenspiel, harpe ; les cordes (violons, altos, violoncelles et contrebasses)
Une hémorragie intestinale presque fatale en février 1901 le confronte à sa propre mort. Plus rien n'est comme avant, un changement radical dans son style, dans sa narration musicale s'impose, mettant fin à sa période "Wunderhorn" et débutant sa période "Rückert" (du nom du cycle de lieder qu'il met en musique cette même année). La marche funèbre ("Trauermarsch") qui ouvre l'oeuvre est donc sa propre marche, résignée, vers la mort. Toutefois, la structure générale de la symphonie, du sombre rythme de marche jusqu'au climax victorieux du choral dans le Rondo-Finale, montre une victoire face à la mort, un renouveau face à la fatalité. La rencontre puis le mariage avec Alma Schindler pendant la composition de la Symphonie n'y est peut-être pas étrangère: l'Adagietto serait en effet, selon une source de l'entourage du compositeur, une lettre d'amour en musique destinée à Alma (le compositeur n'a cependant laissé aucune note ou lettre permettant de valider cette hypothèse).
lundi 12 septembre 2011
Visionnement de Waste Land
Nous avons débuté la saison avec le visionnement du film d'art et de conscientisation humaniste Waste Land concernant l'oeuvre de Vik Muniz en collaboration avec les gens de Jardim Gramachot à Rio. Le visionnement a été suivi d'une discussion.
Ce film s'est mérité les distinctions suivantes :
Sundance Film Festival | - Audience Award for Best World Cinema Documentary | Janvier 2010 |
Berlin Film Festival | - Panorama Audience Award for Best Film | Février 2010 |
IDFA | -Audience Award for Best Documentary | Novembre 2010 |
Full Frame Film Festival | - Audience Award for Best Film | Avril 2010 |
Dallas International Film Festival | - Target Filmmaker Award for Best Documentary | Mars 2010 |
Seattle International Film Festival | - Best Documentary, Golden Space Needle Audience Award (tie) | Juin 2010 |
Provincetown International Film Festival | - HBO Audience Award, Best Documentary Feature | Juin 2010 |
Maui International Film Festival | - Audience Award for Best World Cinema Documentary | Juin 2010 |
Paulinia Film Festival | - Audience Award for Best Film | Juillet 2010 |
Durban International Film Festival | - Best Documentary | Août 2010 |
EcoFocus Film Festival | - Human Spirit Award | Octobre 2010 |
Trinidad and Tobago Film Festival | - People's Choice Award for Best Documentary Film | Octobre 2010 |
Flagstaff Mountain Film Festival | - Jury Award | Octobre 2010 |
Heartland Film Festival | - Crystal Heart Award | Octobre 2010 |
Vancouver International Film Festival | - Rogers People's Choice Award | Octobre 2010 |
Såo Paulo Internacional Film Festival | - Itamaraty Award for Best Documentary | Novembre 2010 |
Amazonas Film Festival | - Jury Award | Novembre 2010 |
Stockholm International Film Festival | - Silver Audience Award | Novembre 2010 |
IDA Awards | - Best Documentary - Pare Lorentz Award | Decembre 2010 |
Rotten Tomatoes | - Golden Tomato Award, Best reviewed Documentary | Janvier 2011 |
Wild & Scenic Festival | - Best of Festival | Janvier 2011 |
Frozen River Film Festival | - Jury Award | Janvier 2011 |
Princeton Environmental Film Festival | - Best of Festival | Février 2011 |
Academy Awards® | - Nominated Best Documentary Feature | Février 2011 |
Sedona International Film Festival | - Best Documentary | Février 2011 |
AARP Awards | - Best Documentary | Février 2011 |
Boulder International Film Festival | - KEEN Hybrid Filmmaker Award | Mars 2011 |
Environmental Film Fest (EFFY) | - Audience Award (TIE) | Avril 2011 |
Levante Int. Film Festival | - Best Film - Best Editing | Septembre 2011 |
lundi 5 septembre 2011
Église Ste-Madeleine de Rigaud, Québec
Église Sainte-Madeleine de Rigaud :
Ce superbe bâtiment d’influence italienne et néo-classique,construit en 1919 et 1920, est situé au 135 Rue St Pierre à Rigaud. Il témoigne du caractère éclectique de l’architecture religieuse québécoise du début du siècle. Les portes surmontées d’arcs vitrés et les fenêtres à chambranle de pierre arquée avec linteau à clef de voûte témoignent de l’aspect géométrique et de la taillemonumentale de l’édifice. Les parements des murs extérieurs imitent lamaçonnerie écossaise et la façade est faite de granit rouge extrait de la montagnede Rigaud. La paroisse doit son nom à la patronne de l’épouse du seigneur deRigaud, Louise-Madeleine de Léry. En 1801, une desserte fut constituée et on érigea un presbytère-chapelle. Après quelques années, la population ayant considérablement augmenté, certains manifestèrent le désir d’avoirune église plus commode et plus vaste. En 1820, sous l’administration du curé de La Broquerie, on érigea donc la première véritable église. Cette église de pierre, magnifiquement ouvragée, était de style régime français. L’église actuelle, construite sous l’administration du chanoine Primeau, fut érigée selon les plans des architectes montréalais Gauthier et Daoust. Les travaux furent exécutés par MM. Bélanger et Bisaillon. On ne conservera de l’ancienne église que le rond-point du chœur.
Historiquement, c’est le 29 octobre 1732 que la seigneurie de Rigaud est concédée à Pierre de Rigaud de Cavagnal, officier de marine, et au capitaine Pierre-François de Rigaud de Vaudreuil, son frère. Ce dernier, né en 1698, fut le dernier gouverneur général français du Canada et, à ce titre, il signa la capitulation de la Nouvelle-France.
En 1763, la seigneurie est vendue à Michel-Alain Chartier, marquis de Lotbinière. Mais son développement ne commence vraiment qu’au milieu du XIXe siècle, après l’ouverture d'un bureau de poste sous le nom de Rigaud en 1832, et l’ouverture du collège Bourget par les Clercs de Saint-Viateur.
En 1909, la manufacture d’explosifs de la Northern Explosive compagnie, propriété de Curtis & Harvey, est ouverte à Rigaud, ce qui entraîne une augmentation de la population, mais celle-ci diminue en 1911, suite à une explosion de la manufacture qui fait 4 morts.
Aujourd’hui, on trouve un grand nombre de bâtiments historiques et un circuit patrimonial touristique est offert aux visiteurs qui désirent admirer les trésors architecturaux de Rigaud.
Statue du Sacré-Cœur
La première statue fut dévoilée en juin 1901 par les marguilliers de la
paroisse, répondant au souhait de Mgr Émard, évêque de
Valleyfield. Cet événement coïncida avec la cérémonie de commémoration
du centenaire de la fondation de la paroisse Ste-Madeleine de Rigaud. Cette statue,
ayant coûté 207,57$, mesurait 7 pieds de haut et était assise sur
un socle de pierre de 6.5 pieds de hauteur, elle était faite de ciment romain. Résistant difficilement aux intempéries, elle fut remplacée par une autre statue en or-bronze qui fut bénite en 1918 devant 1500 personnes. Elle se situait, à cette époque, sur la rue St-Pierre à la bifurcation des deux routes qui descendaient vers l’ancien pont. En 1938, le déménagement de l’ancien bureau de poste à son emplacement actuel, rendu nécessaire afin de construire le nouveau pont, entraîna le déplacement de la statue en face de l’église. Immédiatement après la guerre, soit en 1947, un parc y fut aménagé. Le coût des travaux fut défrayé par une souscription qui rapporta la somme de 8 718,53$.
Pour comprendre la dévotion au Sacré-Cœur :
Le Sacré-Cœur est une dévotion catholique au Cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l'amour divin par lequel le fils de Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes. Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l'Église Catholique romaineine mais aussi, quoi qu'à moindre échelle, dans l'Église Anglicane et dans certaines communautés Luthériennes. Elle met l'accent sur les concepts d'amour et d'adoration voués au Christ. La Fête du Sacré-Coeur a été instituée par le pape Clément XIII en 1765 et étendue à toute l'Église Catholique romaine par le pape Pie IX en 1856.
L'extension de cette dévotion dans l'Église Catholique romaine à partir du XVIIe siècle provient des révélations d'une religieuse Ste-Marguerite-Marie Alacoque de l'Ordre de la Visitation du couvent de Paray-le-Monial en Bourgogne qui a affirmé l'avoir reçue du Christ lui-même lors de différentes apparitions entre 1673 et 1675. Plus tard, à partir du XIXe siècle, elle provient des révélations d'une autre religieuse du couvent de la Congrégation du Bon Pasteur de Porto au Portugal, Mère Marie du Divin-Coeur, comtesse Droste zi Vischering, qui a demandé, au nom du Christ lui-même, au pape Léon XIII qu'il consacre le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus.
La tradition catholique a toujours associé le Sacré-Cœur avec les actes de réparation dédiés au Christ. Dans son encyclique Miserentissimus Redemptor, Pie XI a indiqué : « l'esprit d'expiation ou de réparation a toujours tenu le premier et principal rôle dans le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus ».
Pour comprendre la dévotion au Sacré-Cœur, il faut consulter en ligne les livres d’époque suivants :
Les origines de la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus au Canada [microforme] : racontés à l'occasion du deuxième centenaire de l'établissement de la fête du Coeur de Jésus aux Ursulines de Québec : faisant suite à un mandement de Monseigneur l'archevêque de Québec écrit à la même occasion (1900)
Lecture en ligne :
http://www.archive.org/stream/cihm_09163#page/n9/mode/2up
Auteur: Lindsay, L. (Lionel), 1849-1921
Sujet: Marie de L'Incarnation, mère, 1599-1672; Marie de l'Incarnation, Mother, 1599-1672; Sacré-Coeur, Dévotion au; Sacred Heart, Devotion to
Éditeur : [Montréal? : s.n.]
Langue: Français
Digitalisé par : University D’ Ottawa
Contributeur au livre : Canadiana.org
Collection: microfilm
La dévotion au Sacré-Coeur de Jésus : doctrine, histoire (1919)
Lecture en ligne :
http://www.archive.org/stream/ladvotionausac00bain#page/n5/mode/2up
Auteur: Bainvel, J. V. (Jean Vincent), 1858-1937
Suject: Sacred Heart, Devotion to
Eéditeur : Paris : G. Beauchesne
Langue: Français
Call number: AYY-9928
Digitalisé par : University of Toronto
Contrinuteur : Kelly - University of Toronto
Collection: kellylibrary; toronto
Circuit Patrimonial de Rigaud :
Document pdf de 31 pages :
http://ville.rigaud.qc.ca/sites/default/files/pdf/Circuitpatrimonial.pdf