Nous avons débuté la saison avec le visionnement du film d'art et de conscientisation humaniste Waste Land concernant l'oeuvre de Vik Muniz en collaboration avec les gens de Jardim Gramachot à Rio. Le visionnement a été suivi d'une discussion.
Ce film s'est mérité les distinctions suivantes :
Sundance Film Festival
- Audience Award for Best World Cinema Documentary
Janvier 2010
Berlin Film Festival
- Panorama Audience Award for Best Film - Amnesty International Human Rights Film Award
Février 2010
IDFA
-Audience Award for Best Documentary
Novembre 2010
Full Frame Film Festival
- Audience Award for Best Film
Avril 2010
Dallas International Film Festival
- Target Filmmaker Award for Best Documentary
Mars 2010
Seattle International Film Festival
- Best Documentary, Golden Space Needle Audience Award (tie)
Juin 2010
Provincetown International Film Festival
- HBO Audience Award, Best Documentary Feature
Juin 2010
Maui International Film Festival
- Audience Award for Best World Cinema Documentary
Juin 2010
Paulinia Film Festival
- Audience Award for Best Film - Jury Award for Best Film
Juillet 2010
Durban International Film Festival
- Best Documentary - Audience Choice Best Film - Amnesty International Durban Human Rights Award
Août 2010
EcoFocus Film Festival
- Human Spirit Award - Audience Award for Best Feature Film
Ce superbe bâtiment d’influence italienne et néo-classique,construit en 1919 et 1920, est situé au 135 Rue St Pierre à Rigaud. Il témoigne du caractère éclectique de l’architecture religieuse québécoise du début du siècle. Les portes surmontées d’arcs vitrés et les fenêtres à chambranle de pierre arquée avec linteau à clef de voûte témoignent de l’aspect géométrique et de la taillemonumentale de l’édifice. Les parements des murs extérieurs imitent lamaçonnerie écossaise et la façade est faite de granit rouge extrait de la montagnede Rigaud. La paroisse doit son nom à la patronne de l’épouse du seigneur deRigaud, Louise-Madeleine de Léry. En 1801, une desserte fut constituée et on érigea un presbytère-chapelle. Après quelques années, la population ayant considérablement augmenté, certains manifestèrent le désir d’avoirune église plus commode et plus vaste. En 1820, sous l’administration du curé de La Broquerie, on érigea donc la première véritable église. Cette église de pierre, magnifiquement ouvragée, était de style régime français. L’église actuelle, construite sous l’administration du chanoine Primeau, fut érigée selon les plans des architectes montréalais Gauthier et Daoust. Les travaux furent exécutés par MM. Bélanger et Bisaillon. On ne conservera de l’ancienne église que le rond-point du chœur.
Historiquement, c’est le 29 octobre 1732 que la seigneurie de Rigaud est concédée à Pierre de Rigaud de Cavagnal, officier de marine, et au capitaine Pierre-François de Rigaud de Vaudreuil, son frère. Ce dernier, né en 1698, fut le dernier gouverneur général français du Canada et, à ce titre, il signa la capitulation de la Nouvelle-France.
En 1763, la seigneurie est vendue à Michel-Alain Chartier, marquis de Lotbinière. Mais son développement ne commence vraiment qu’au milieu du XIXe siècle, après l’ouverture d'un bureau de poste sous le nom de Rigaud en 1832, et l’ouverture du collège Bourget par les Clercs de Saint-Viateur.
En 1909, la manufacture d’explosifs de la Northern Explosive compagnie, propriété de Curtis & Harvey, est ouverte à Rigaud, ce qui entraîne une augmentation de la population, mais celle-ci diminue en 1911, suite à une explosion de la manufacture qui fait 4 morts.
Aujourd’hui, on trouve un grand nombre de bâtiments historiques et un circuit patrimonial touristique est offert aux visiteurs qui désirent admirer les trésors architecturaux de Rigaud.
Statue du Sacré-Cœur
La première statue fut dévoilée en juin 1901 par les marguilliers de la
paroisse, répondant au souhait de Mgr Émard, évêque de
Valleyfield. Cet événement coïncida avec la cérémonie de commémoration
du centenaire de la fondation de la paroisse Ste-Madeleine de Rigaud. Cette statue,
ayant coûté 207,57$, mesurait 7 pieds de haut et était assise sur
un socle de pierre de 6.5 pieds de hauteur, elle était faite de ciment romain. Résistant difficilement aux intempéries, elle fut remplacée par une autre statue en or-bronze qui fut bénite en 1918 devant 1500 personnes. Elle se situait, à cette époque, sur la rue St-Pierre à la bifurcation des deux routes qui descendaient vers l’ancien pont. En 1938, le déménagement de l’ancien bureau de poste à son emplacement actuel, rendu nécessaire afin de construire le nouveau pont, entraîna le déplacement de la statue en face de l’église. Immédiatement après la guerre, soit en 1947, un parc y fut aménagé. Le coût des travaux fut défrayé par une souscription qui rapporta la somme de 8 718,53$.
Pour comprendre la dévotion au Sacré-Cœur :
Le Sacré-Cœur est une dévotion catholique au Cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l'amour divin par lequel le fils de Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes. Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l'Église Catholique romaineine mais aussi, quoi qu'à moindre échelle, dans l'Église Anglicane et dans certaines communautés Luthériennes. Elle met l'accent sur les concepts d'amour et d'adoration voués au Christ. La Fête du Sacré-Coeur a été instituée par le pape Clément XIII en 1765 et étendue à toute l'Église Catholique romainepar le pape Pie IX en 1856.
L'extension de cette dévotion dans l'Église Catholique romaine à partir du XVIIe siècle provient des révélations d'une religieuse Ste-Marguerite-Marie Alacoque de l'Ordre de la Visitation du couvent de Paray-le-Monial en Bourgogne qui a affirmé l'avoir reçue du Christ lui-même lors de différentes apparitions entre 1673 et 1675. Plus tard, à partir du XIXe siècle, elle provient des révélations d'une autre religieuse du couvent de la Congrégation du Bon Pasteur de Porto au Portugal, Mère Marie du Divin-Coeur, comtesse Droste zi Vischering, qui a demandé, au nom du Christ lui-même, au pape Léon XIII qu'il consacre le monde entier au Sacré-Cœur de Jésus.
La tradition catholique a toujours associé le Sacré-Cœur avec les actes de réparation dédiés au Christ. Dans son encyclique Miserentissimus Redemptor, Pie XI a indiqué : « l'esprit d'expiation ou de réparation a toujours tenu le premier et principal rôle dans le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus ».
Pour comprendre la dévotion au Sacré-Cœur, il faut consulter en ligne les livres d’époque suivants :
Les origines de la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus au Canada [microforme] : racontés à l'occasion du deuxième centenaire de l'établissement de la fête du Coeur de Jésus aux Ursulines de Québec : faisant suite à un mandement de Monseigneur l'archevêque de Québec écrit à la même occasion (1900)